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Blog catholique Les Témoins de la miséricorde divine

Mes poèmes 3

, 15:06pm

Publié par Témoins de la miséricorde divine

 

Saint Joseph

Qui es-tu Saint-Joseph, toi l'ami fidèle ?

Tu es présent et pourtant si discret,

Tu veilles sur Jésus l'Emmanuel,

Tu prends soin de Marie et son secret.

Qui es-tu toi dont le silence crie

Au monde entier, le mystère de Dieu,

Qui se fait homme au milieu de la nuit,

Pour révéler le vrai Père à nos yeux!

Qui es-tu toi le simple charpentier,

Pour accueillir en fils le Roi des Rois ?

Ce trésor inconnu du monde entier,

Qui un jour sera cloué sur la croix!

Qui es-tu humble Joseph pour avoir

Mérité d'être admis au Saint des Saints.

Ce que nul homme avant toi n'a pu voir

Tu as vu, contemplé, le grand dessein

De l'amour divin qui vient pour sauver

Tous les hommes de bonne volonté!

O Saint Joseph, par votre vie donnée,

Obtenez-moi le don d'humilité!

 

Âmes du purgatoire

Vous êtes partis de cette terre d'exil,

Pour la patrie céleste où vous attend l'Amour.

Mais vos attaches terrestres ont mis en péril,

Votre salut éternel pour des joies d'un jour!

Comme des myriades de rayures ont ternies

Le miroir de votre âme où brillait la Lumière

Comme des grains de sable ont brisé l'harmonie

De vos âmes étoilées dans le ciel trinitaire.

Vous voici désormais à nouveau séparées

Et pour un temps encore de l'éternel bonheur,

Soyez dans la joie de la fiancée parée,

Et qui souffre pour être belle en vue de l'heure

Des épousailles éternelles avec son époux.

Car le feu qui purifie est amour brûlant,

Qui enlève les scories de l'égo en nous.

Chaque brûlure devient un feu dévorant,

Comme une chrysalide qui donne la vie

A un papillon aux couleurs étincelantes,

Ainsi l'âme se transforme et se purifie

Et unira son chant en symphonie vibrante!

Amis de la terre, souvenez-vous des âmes

Qui espèrent en vos suffrages et vos prières,

Pour hâter le jour où purifier par les flammes

Elles entreront dans la demeure de leur Père!

 

L'Enfer

Elle court insouciante vers la mort éternelle!

L'âme se rit de tout, elle a trouvé son dieu :

La science et la négation du Christ! Ce sont elles,

Les nouvelles idoles, maîtres fallacieux

Qui l'entraînent de plus en plus loin dans la haine,

Comme en une spirale de péchés en péchés!

La voici, élevée au rang de souveraine,

Ayant jeté à ses pieds pour mieux piétiner,

Toute idée de sacré! L'âme abusée se voit,

Dans un miroir déformé par un fier regard,

S'élevant de gloire en gloire, alors qu'elle déchoit!

Triste réalité de l'âme qui s'égare!

Cette terre passe! Avant que tu ne trépasses,

Souviens-toi, ô âme, que le Père t'attend!

Rejette tes idoles et quitte ton palace,

Renie ce tyran, ce faux maître, ce Satan!

 

Mon Dieu, mon Dieu, je t'ai abandonné

Mon Dieu, mon Dieu, je t’ai abandonné.

J’ai fui loin de Toi, j’ai tourné le dos

A ta grâce, à tes appels angoissés.

J’ai détourné mes yeux, prêché le faux.

 

Mon Dieu, mon Dieu, je t’ai abandonné.

J’ai suivi d’autres dieux, des idoles.

Dans les tourments de mon cœur enfiévré,

Que des misères et des idées folles.

 

Mon Dieu, mon Dieu, je t’ai abandonné,

Pour un peu de plaisir, de faux bonheur.

J’ai marché dans les déserts assoiffé,

Ne trouvant que le mensonge et la peur !

 

Mon Dieu, mon Dieu, je t’ai abandonné.

J’ai fait de mon corps un objet de haine !

Je n’ai pas su aimer ni pardonner.

J’ai cultivé le mal, semé la peine !

 

Mon Dieu, mon Dieu, je t’ai abandonné,

Et dans ma fuite, j’ai trouvé Ta Croix,

Ta tête ensanglantée, tes mains clouées,

Ton Précieux Sang, Ton Cœur percé pour moi !

 

 

Les enfants prodigues

La tempête souffle sur notre monde,

Qui tourne comme un pendule affolée !

Nos peurs nous entrainent dans une ronde,

Comme des êtres désarticulés !

 

Comme frappés de folie, nous dansons,

Au rythme de la musique infernale !

Nous oublions de demander pardon,

De détourner nos cœurs de tout ce mal!

 

Oublieux de notre Père éternel,

Et de ses nombreux avertissements,

Nous voici plongés dans un bain de fiel,

Où la mort et le sang de tant d’enfants,

 

Criera vengeance sur tant de péchés !

On tue sans remords tout en s’admirant !

On refuse la vie comme un danger

Pour nos desseins mauvais et délirants !

 

Le ciel déjà s’obscurcit et la nuit,

Vient plonger dans la peur, l’humanité !

Qu’il est petit et pourtant fait du bruit !

Ce virus plonge dans l’obscurité,

 

Tant de vies qui se croyaient immortelles !

Où sont donc tes biens, tes projets de vie ?

Te voilà devenu simple mortel,

Si vite emporté par la maladie !

 

Redeviens cet enfant que tu étais,

Souviens-toi des jours de ton innocence,

Qui croyait en Dieu, qui aimait le vrai,

Qui écoutait la voix de ta conscience !

 

Il n’est jamais trop tard pour revenir,

Vers le tendre Père qui tend les bras,

Pour te serrer contre lui, t’accueillir,

Soigner tes blessures, guérir tes pas !

 

Quitteras-tu ta robe de tristesse ?

Reviendras-tu de tes chemins de mort ?

Prendras-tu le chemin de la sagesse ?

Suis le il te mènera à bon port !

 

Le deuil

Tu es parti le premier pour nous préparer,

Une place au ciel pour un jour nous retrouver.

Ce n'était pas des adieux, juste un aurevoir.

Ton souvenir reste à jamais dans nos mémoires.

Et tu pourras toujours compter sur nos prières,

Tandis que de là-haut, tu pries pour nous sur terre.

Ton chemin fut rempli de monts et de vallées.

Tu as sans cesse combattu, comme un guerrier,

Sans avoir peur des coups donnés, des coups reçus.

Tu restes à jamais présent dans nos cœurs émus,

Qui pleurent ton départ, moment si douloureux

Mais espèrent te revoir, là-haut dans les cieux!

 

Le pape

Tout vêtu de blanc et ployant sous le fardeau,

Tel un phare qui étincelle dans la nuit,

Pour guider à bon port, de si nombreux bateaux,

Il montre le chemin qui conduit à la Vie,

"N'ayez pas peur, je suis comme vous un pécheur,

C'est Jésus, vrai homme et vrai Dieu, le Fils du Père,

Qui sauve du péché et conduit au bonheur!"

Malgré les tempêtes, le successeur de Pierre

Reste fidèle au Christ. Il crie dans le désert :

"Rendez-droit vos chemins, et convertissez-vous!

Le voici, le Vainqueur, le Roi de l'univers!

Il vient chercher les brebis au milieu des loups,

Pour conduire le petit troupeau dispersé,

Jusqu'à la Terre Promise, le Paradis,

Où règne Celui dont le Cœur fut transpercé!

Venez à Lui, Il est là dans l'Eucharistie!

Amis, restez fidèles malgré les trahisons!

Adorez-le, Jésus, notre divin Sauveur!

Faites de vos âmes un palais d'adoration,

Pour réparer les offenses faites à Son Cœur!"

 

L’Église catholique

O que d'enfants se sont éloignés,

De ton sein de mère déplorée!

Tu les avais nourris de ton lait

Et à l'adolescence ils partaient!

Oublieux de toutes tes leçons,

Ils s'en vont loin quittant ta maison!

Tout ce qui leur était défendu,

Prend soudain l'aspect de la vertu!

Les voici maintenant qui te blessent!

Se rient, se moquent de ta faiblesse:

"La voici la grande Babylone!"

Ils crachent leur venin, ils marmonnent,

Tandis que tes ainés t'abandonnent!

Toi, tu pries et tu pardonnes!

Église catholique, ma mère,

Voici ta Pâque aux herbes amères,

Qui te mène au chemin du Calvaire,

Parmi le vacarme de l'enfer!

Mais l'aube de la Résurrection,

Se lève déjà à l'horizon!

Et les cris de joie t'acclameront,

Quand l’Époux relèvera ton front!

Et que viendront vers toi tes enfants,

De toutes les nations, repentants!

Ils auront soif de l'Eucharistie!

Renouvelés par le Saint Esprit!

 

Abba, Père!

Tout me parle de Toi, Père !

La blancheur du papillon,

La beauté de l’univers,

Comme le bleu horizon !

 

Où que porte mon regard,

De mon néant jusqu’au ciel,

Ta douceur se laisse voir,

Et Ton amour étincèle !

 

Tout me chante Ta tendresse,

De la rosée au matin,

Jusqu’à la nuit qui me berce.

Je repose entre Tes mains.

 

Dans la chaleur de l’été,

Ou dans le froid de l’hiver,

Tu déverses par milliers,

Tes bienfaits sur notre Terre.

 

Dans le sourire de mon frère,

Je découvre Ton visage,

Comme un miroir qui s’éclaire

Et dévoile Ton image !

 

Tu as voulu T’abaisser

Jusqu’à Te donner Toi-Même !

Dans Ton Fils, Ton Bien-Aimé,

Tu nous dis tous Tes « Je t’aime ! »

 

Combien Tu es si peu aimé,

Père de tant de bontés !

Je voudrais tant réparer

Pour nos péchés éhontés !

 

Quel désir naît en mon cœur

Pour un Père si aimant,

Comme un appel au bonheur,

A donner ma vie, mon sang !

 

Ô Martyrs qui avez su

Mourir à la vanité,

Pour embrasser l’Absolu,

Goûter à l’éternité ,

 

Priez pour moi, pauvre fou

Qui ose aimer l’Infini,

Dieu l’au-delà de Tout,

Père, Fils et Saint Esprit !

 

Le combat de la Foi

Voici venu le temps du combat,

Pour armes le Rosaire et la Croix!

Ni par force, ni par violence

Mais tout par amour et bienveillance!

Le soldat du Christ est amoureux,

Non de lui-même, mais de son Dieu!

Il connait bien toutes ses faiblesses,

Ses lâchetés, sa scélératesse!

Sur lui-même, il n'a plus d'illusions,

Vaincu par tant d'intimes passions,

Il connait bien sa propre misère!

Il tourne son regard vers son Père,

Miséricordieux et Tout-Puissant,

Prêt à pardonner à son enfant!

Ecoute la Voix qui te réveille,

Des profondeurs de ton long sommeil!

Elle t'appelle de la mort à la Vie,

A combattre les forces ennemies!

Lève-toi guerrier et sois fidèle!

Revêts l'armure spirituelle,

Pour épée, la Parole de Dieu,

Pour bouclier les anges des Cieux!

Marche au combat de la Vérité!

Affronte les hordes déchainées,

Prêtes à tout pour jeter les âmes,

Dans le gouffre de l'abîme infâme!

Sois le vaillant rempart de tes frères!

Offre-toi sur l'autel de la guerre,

Comme victime de l'Amour triomphant,

Pour la victoire des innocents!

 

Ame damnée

Ame qui se pâme et s'enflamme et se fane

Et descends dans les flammes, reine qui se damne!

Ame qui se ronge de songes et de mensonges,

Se berçant d'illusions et dans l'Enfer se plonge!

Ame qui se perd et sans repères s'enterre,

Dans l'univers amer, d'un monde sans lumières!

Ame qui se meurt et demeure dans la peur,

Au cœur de ses douleurs, de haine et de terreur!

Ame qui soupire et désire les plaisirs

Et tout l'or d'Ophir au milieu de ses délires!

Ame qui s'en va dans le noir du désespoir,

Ayant gardé le voile d'une vaine gloire!

Ame qui s'abime et déprime dans l'abîme,

Croyant s'élever vers les cimes du Sublime!

Ame souillée et écrasée par le péché,

Ayant foulé aux pieds le Sang du Crucifié!

Ame qui s'enivre et dérive dans la nuit,

Dans un cri d'agonie qui siffle à l'infini!

Ame qui se blesse dans sa chair de faiblesse,

Goûtant à l'ivresse de ses nuits sans sagesse!

Ame qui jouit de ses orgies sans répit,

Sans larmes, sans repentir, sans fuir la folie!

Ame ayant rejeté et pour l'éternité,

Le Sauveur martyrisé et ressuscité!

 

Le Serviteur souffrant

Qui a cru que Jésus est le Messie ?

Comme le dit le prophète Isaïe:

Il n'avait ni la beauté, ni l'éclat,

Rien pour attirer nos regards de foi.

Méprisé, renié, abandonné,

Lui, le Sauveur chargé de nos péchés,

Homme de douleur, cloué sur la Croix,

Ayant tout souffert par amour pour moi,

Il portait mes crimes sur ses épaules.

Il expiait pour mes vols et mes dols.

Il a été transpercé à ma place.

Il n'a pas détourné sa Sainte Face,

Ni des crachats haineux, ni des outrages.

J'ai détourné les yeux de Son Visage,

Pour ne pas voir le prix de mes péchés.

Sacrifié pour moi, l'Agneau immolé,

Par Tes Blessures, j'ai la guérison.

Par Ton Sang versé, je reçois le don

D'un amour qui ressuscite à la Vie!

Voici Jésus Christ, vrai Dieu, vrai Messie!

 

La conversion

Le monde s'écroule sous le poids du péché,

Guerres et tremblements, tempêtes et tourments,

Douleurs d'un enfantement sans cesse avorté,

Le refus de Dieu qui conduit l'homme au néant!

 

Le bien devenu un mal et le mal un bien,

Voici ta victoire dans ton Enfer créé,

Où ta barbarie fait de toi un assassin,

Qui refuse au fœtus le droit d'exister!

 

Aveugle qui te crois éclairé, pur génie,

Inconscient de l'horreur que tu nourris en toi,

Tu t'en vas de plaisir en orgie sans répit,

Sans parvenir à assouvir ton glouton moi!

 

Que les écailles tombent de tes yeux fiévreux!

Pour que ton cœur haineux s'ouvre à la Vérité,

De Celui qui t'a créé d'un mot amoureux,

Pour vivre de Son Amour dans l'éternité!

 

Actes d'amour

Je n'ai rien à T'offrir alors je m'offre à Toi!

Je n'ai rien à Te donner alors je me donne

De ce don sans mérite, de ce rien qui voit

La poussière qu'il est devant Dieu qui rayonne!

Quel est ce mystère qui me pousse vers Toi ?

Tu es l'Amour infini, le Coeur qui pardonne,

Celui qui aimante mon âme vers Ta Croix!

Et par Elle, je reçois l'appel qui résonne,

De verser mon sang en sacrifice de joie!

Folie de cette vie qui en mon sein bouillonne,

Et comme un violent torrent qui remplit d'effroi,

Je veux mourir d'amour en martyr qui se donne!

Réveille-toi, soldat et combat pour Ton Roi!

Ne crains pas la mort ni le mal qui t'environne,

Crains seulement le vol du joyau de ta foi!

Je verse mes larmes sur ceux qui T'abandonnent,

Toutes ces étoiles, qui s'éteignent et déchoient,

Abattues par Satan qui sans cesse emprisonne

Et conduit à l'enfer par le fiel de sa voix!

Voici l'offrande de mon être qui frissonne

Ce rien qui veut s'offrir et souffrir avec Toi,

Conduire les âmes et les coeurs qui foisonnent,

Vers le Père aimant qui attend les enfants rois!

 

La confession

Comme la pécheresse adultère à Tes pieds,

Me voici prosterné, rompu par mes péchés,

N'ayant ni la force, ni le droit de prier,

Celui qui m'a aimé et que j'ai offensé!

Je ne peux lever les yeux sur Ta Majesté,

Ni prononcer les mots de ma bouche souillée.

Comment pourrais-tu encore me pardonner ?

Je ne suis qu'un tas de boue jeté à Tes pieds,

Incapable d'aimer, rapide à condamner!

Il est juste que par la Loi, je sois tué!

Et que le mal que sans cesse j'ai prêché,

Retombe sur ma tête pour me retrancher,

Du monde des vivants vers l'antre des damnés!

Mais Toi, Tu restes là près de moi sans parler,

Te refusant par Ton silence à me jeter,

La première pierre de qui est sans péché!

Tu traces sur le sol de mon âme écrasée,

Les mots de vérité sur tous mes maux passés,

Baume de guérison sur des plaies ulcérées!

Quel océan d'amour sans cesse déversé,

Sur chacun des pécheurs qui va se confesser,

Pour s'entendre dire par le prêtre interposé :

"Va en paix enfant bien-aimé et pardonné,

Ne pèche plus, détourne-toi de ton passé,

Fais la lumière et marche dans la vérité,

Offre ta vie en sacrifice pour aimer!"

 

Jésus Eucharistie

Si humble et caché à nos sens endormis,

Sous le simple aspect du pain, trésor enfoui,

Mystère d'amour qui se donne sans un cri,

Immolé dans le don, sublime Eucharistie!

Quel mystère de grâce aux éclats infinis,

Et pourtant si méconnu des âmes sans vie,

Qui préfèrent les plaisirs d'un faux paradis,

Aux vrais délices de l'Amour qui irradie!

Viens, Sublime Manne réveiller les esprits!

Répands sur nos âmes Ton Baume qui guérit!

Sois notre espérance qui éclaire la nuit!

Sois notre force pour défaire l'ennemi!

Sois notre soutien dans la faiblesse et l'ennui!

Sois le guide qui nous mène aux vertes prairies!

Sois notre caravelle vers le Ciel promis!

Quelle Merveille qui reçoit tant de mépris!

Le Grand Inconnu, Présent, Vivant qui mendie

Un peu de compassion de nos cœurs endurcis.

Mais Ta Présence est niée! Grande apostasie!

O Merveille des Merveilles, Jésus Béni!

Toi qui Te donne dans l'intime de nos vies,

Reçois  mes pauvres larmes pour tant de déni!

Comment puis-je consoler Ton Cœur si meurtri ?

O Toi l'Adorable, le Martyr qu'on renie!

Moi-même j'ai été de ceux qui T'ont maudit,

Par ma vie de débauches où loin de Toi j'ai fui!

Mais Tu m'as rejoint au cœur de mon agonie!

Dans ma détresse, Tu as entendu mes cris!

Jésus Eucharistie! Je T'aime à la folie !

 

Songe d'une nuit d'été

 

Une phrase au coeur de la nuit,

Comme une lumière surgit,

Etait-ce un rêve ou bien un songe ?

Une vérité ? Un mensonge ?

 

Et si ces mots tonnent et résonnent,

C'est Dieu qui te parle et fredonne,

A ton âme, dans le silence,

Un coeur à coeur, une romance,

 

Une mélodie ingénue,

Tel un murmure si ténu...

Prête l'oreille de ton coeur,

Au message de Ton Seigneur!

 

Comme Isaïe au mont Thabor,

Conserve-les bien en ton for.

Et redis-les toi chaque jour,

Ce poème, ces mots d'amour.

 

Viendra le temps de révéler,

Et d'affronter tous les dangers,

Des ennemis qui voudront taire,

La vérité de ce mystère!

 

Lusitanie

Pays de ma naissance,

Où je me suis complu,

Route de mes vacances,

Tant de fois parcouru,

Un jour, si Dieu permet,

Guidé par tes appels,

A ton port, je mourrai,

L'âme en paix vers le Ciel!

 

 

Apocalypse


Un ange s'éveille à la vie!
un autre meurt dans la douleur...
Un cri, un appel et des pleurs!
Un silence plein de non-dits...

Là des océans de tendresse!
Ici un couloir de la mort...
Là une vie prend son essor,
Ici la haine et la tristesse...

Deux poids, deux mesures faussées.
Où le don conduit à la joie,
ici, l'abandon et l'effroi!
Là vivant ! Ici, avorté...

Le même plaisir assouvi
Élève l'un vers son destin
Et l'autre à une triste fin.
Don béni et crime maudit.

Triste réalité des temps,
Idolatres des corps mortels,
Ces amants maudits et cruels,
Immolent leur fruit dans le sang!

Combien de diamants éternels,
Brisés par le vice infernal,
Balayés d'un geste banal,
Pleurent leurs parents criminels!

Comme une épine dans le coeur,
Telle une épée de Damoclès,
Approchent les jours de détresse,
Et pour l'incroyant le malheur!

Avant que vienne la moisson,
Repentez-vous de vos péchés!
Le temps presse pour vous confesser,
Vous libérez de vos prisons!

Le temps de la Colère est là!
L'Apocalypse est en chemin,
Voici la vendange au matin
Fleuves de sang au son du glas!

La mort fauche sans s'arrêter
Et tombent toutes les idoles,
La fausse science avec ses fioles,
Jusqu à briller la Vérité!