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Blog catholique Les Témoins de la miséricorde divine

Mes poèmes

, 04:33am

La paix

La paix ne passera pas sans toi

La paix ne viendra pas sans moi

La paix c'est Jésus Christ!

Dessine un sourire sur ton visage,

Tends la main sur ton passage,

La paix c'est Jésus Christ!

Regarde avec les yeux de l'amour,

Ne laisse personne sans secours,

Fais la paix dans ta vie!

Plonge dans les profondeurs du coeur,

Soigne les blessures de la peur,

Fais la paix dans ta vie!

Si tu sèmes sur ta route la joie,

Si tu aimes à chacun de tes pas,

Jésus est dans ta vie!

 

La nuit de Noël

Dans le froid de la nuit, glacée comme les coeurs,

Que de voix et de cris, indifférents aux pleurs!

Que monte vers le ciel, la prière muette

De cette âme éplorée que la mort inquiète.

Dans la ville en fête, tant de gens différents,

Les regards méprisants ou bien indifférents

Sont comme des glaives qui transpercent son coeur!

Qu'ils sont lointains les jours de paisible bonheur

Où son oeil enfantin s'extasiait de joie!

Comme ce souvenir réveille sa foi

En ce Dieu si petit qui vient à Noël

Dans une froide nuit. Le divin enfant

Lui apparaît entouré d'anges du ciel,

Et le prend dans ses bras comme un père aimant.

Qui se souviendra qu'au coeur de cette nuit,

ce pauvre mendiant a vu Dieu, son Ami!

 

L'Homme-Dieu

Sonde mon coeur, ô mon Roi!

Chasse tous tes ennemis!

Fais-moi grandir dans la foi!

Je veux te donner ma vie!

Tu es celui qui peut tout,

Le Tout-Puissant, l'Ineffable!

D'un regard, tu perçois tout!

Que de secrets misérables

Tapis en nos coeurs mauvais!

Mais loin de nous condamner,

Tu désires nous sauver,

Toi Vrai Homme, le Dieu vrai!

 

Entre en Carême

Entre en carême, entre dans la joie!

Car le Seigneur est tout près de toi!

Le chemin te semble difficile

Persévère et tout sera facile!

Il est la force dans la faiblesse,

La source vive de la Sagesse!

En Jésus-Christ tu peux te confier,

Il te conduit vers la vérité.

Ce chemin passe par le calvaire

Seul y parvient, l'homme de prière,

Celui en qui réside l'Esprit,

Qui fuit l'orgueil et la jalousie.

Entre en carême, entre dans l'amour

Jusqu'à Pâques dans quarante jours!

 

Ame, réveille-toi

Ame, réveille-toi de ton sommeil!

Reviens-vers celui qui est sans pareil,

Ton créateur et ton doux sauveur,

Qui a livré pour toi son divin Coeur!

Regarde autour de toi et vois combien

Ton Dieu t'aime et te comble de ses biens.

Il s'est livré lui-même par amour

Et renouvèle pour toi chaque jour,

Ce don immense dans l'Eucharistie!

Alors viens tel que tu es près de Lui,

Pour toi il s'est fait Homme et a souffert

Tant de peines en montant sur le calvaire!

Son Divin Coeur, tout embrasé du feu

De la charité, est si malheureux

De se voir si peu aimé de ton âme!

Alors, n'aie pas peur! En lui point de blâme!

Il est le Bon Berger, le Bon Pasteur,

La véritable source du bonheur!

 

Le massacre des innocents

Dans le ventre de sa mère, son petit cœur

Bat à l’unisson dans une même douleur.

L’angoisse monte dans l’âme de ce petit,

Cet être sans défense, doté d’un esprit,

D’une âme immortelle et infiniment aimé

De Dieu son Père, qui du néant l’a créé !

La mort s’approche du bébé tout doucement,

Par les mains du docteur qui agit froidement,

Oublieux du serment qu’il avait prononcé,

Au début de son engagement, de soigner !

Combien de ces bébés ne verront point le jour ?

Combien de morts par mensonge et manque d’amour !

Sans un cri, sans un mot la vie meurt dans le sang

C’est le massacre silencieux des innocents !

 

Jésus-Christ

Je Suis est Son Nom, unique et seul vrai Dieu,

Éternel Amour qui se donne sur la Croix!

Sans commencement et sans fin lui le grand Roi

Unit par Sa Vie la terre des hommes aux Cieux,

Souveraine patrie où nous irons un jour!

Comment ne pas mourir devant un tel amour,

Hier, aujourd'hui et demain Lui le Sauveur

Reste seul dans les tabernacles nuits et jours,

Implorants un peu d'amour de nos pauvres coeurs!

Si nous savions le don de l'Eucharistie,

Toujours nous irions y recevoir la Vie!

 

Prière du cœur

O Christ, Fils bien-aimé de Dieu, Toi le Messie

Permets-moi de Te servir, le jour et la nuit.

Gardes-moi loin du péché et fais-moi grandir

Dans Ton Amour! Permets-moi de Te chérir,

De Te bénir, de T'adorer, de Te louer!

Toi, mon seul amour, mon seul Dieu, ma vérité,

Fais Ta Volonté sur la terre comme au ciel!

Que règne dans nos cœurs Ton Amour Éternel!

O Christ, Mon Sauveur, que Ta Gloire resplendisse!

Fais-moi goûter à Tes ineffables délices!

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit

Je Vous adore! Et avec Marie, je vous prie!

 

Dame courage

Dame courage s'avance sans s'arrêter

Défiant sur son passage les obstacles

Comme autant de forteresses endiablées

Qui s'évanouissent en fumée par miracle!

Dame courage s'avance vers l'inconnu

Ignorant sur son passage tous les dangers

Elle poursuit un dessein d'elle seule connu

Qui l'emmène sur la route d'éternité!

Qui parviendra à cheminer à ses côtés ?

Tous ceux qui découvrent son vrai nom, son visage!

Qui es-tu toi qui incarne tant de beauté ?

Tu es celle qui donne au monde le Roi sage

Celui qui était, qui est et qui viens : Jésus,

Qui a voulu venir jusqu'à nous par ton sein!

Tu es l'immaculée, la Reine des vertus,

Ne nous laisse pas mourir au bord du chemin!

 

Père de Miséricorde

La nuit froide descend sur notre humanité,

Celle d’un monde sans Dieu, où l’homme est roi !

Pantin tyrannique et cruel, sans foi ni loi,

Jouet des démons qui se jouent de ces athées !

 

Combien Seigneur est grande ta miséricorde,

Qui prend patience, et sans cesse nous appelle,

A reprendre la voie qui nous mène au ciel !

Cessez vos rebellions, cessez vos discordes,

 

Revenez à votre doux Père très aimant,

Qui par son Fils bien aimé vous a tout donné !

Que l’Esprit vous réveille de votre néant,

 

Et par des larmes de honte vous fassent aimer

Ce doux Père de miséricorde infinie

Qui vous désirent saints pour l’éternelle vie !

 

Le dernier espoir

Dans la nuit de nos désespoirs,

Dans le gris de nos sombres regards,

Quand la vie a perdu sa saveur

Et que le mal engourdit nos cœurs,

Quelle espérance avons-nous encore ?

Quand la douleur habite nos corps,

Quand seul l’écho répond à nos cris

Quand le mépris et les moqueries

Sont la réponse à notre agonie,

Qui nous arrachera à l’envie

De céder à la tentation ?

Qui déchirera l’illusion

Comme un voile blanc sur nos regards

Et nous fera connaitre l’espoir

D’un avenir où l’amour est roi ?

Jésus est son Nom, mort sur la croix

Pour nous donner sa vie éternelle !

Par ses plaies, il ouvre le Ciel

Et nous fait entrer dans la clarté

D’une vie qui jaillit, charité

Infinie de celui qui dit ;

« Je suis le chemin et la vie,

Celui qui vient à moi vivra,

De mon sein, l’eau vive jaillira » !

Vous les affamés, les assoiffés

Vous les exclus, les désespérés

Venez boire à la source d’amour

Pour vivre avec lui pour toujours !

 

Esprit Saint

Souffle divin souffle d’amour,

Vent qui vivifie, doux murmure,

Flamme qui danse tout autour,

Joie des cœurs seuls, brise très pure,

Parfum enivrant qui réveille

Les pauvres âmes endormies,

Feu qui sans bruler émerveille,

Qui arrache à la mort, la vie !

Que nos mots pauvres et lointains

N’arrivent pas à effleurer

Cet inconnu ami des saints

Mystère de la trinité !

Époux de la vierge très sainte,

Toi qui remplis tout l’univers

Qui partout laisse ton empreinte

Viens réchauffer nos hivers,

Viens combler les cœurs si froids !

Des enfers au goût de fiel

Qui empestent nos vies d’effroi

Arrachent nous jusqu’au ciel !

Que coule de ton sein l’eau vive

Qui ramène les égarés

Toutes ces âmes à la dérive,

Qui ont soif de ta charité !

Vendredi Saint

Sur le bois de la croix, suspendu par amour,

Te voici mon Seigneur et Mon Dieu la risée

De cette foule,  qui vocifère alentour,

Oublieuse de tes bienfaits ! Tu es visé

Par les injures et les cris, tant de moqueries

Pour celui qui n’est que miséricorde et vie !

Qui comprendra l’abime de ce feu divin

Qui te consume et brule d’un amour puissant

Comme des milliards de soleils sans fin

Toi le Créateur, le Vivant versant ton Sang

Pour racheter ta créature abimée

Que le dégouttant péché sans cesse blesse !

O mon Rédempteur que de crimes de faiblesse,

De tous tes enfants qui ne savent pas aimer

Et qui préfèrent te faire mourir sur la croix.

En ce vendredi Saint je contemple mon Roi,

Qui donne sa vie pour m’arracher à la mort !

 

Qui est comme Dieu ?

Que retentit le cri de l’archange,

Dans tous l’univers pour rappeler

La vérité sans cesse oubliée

Que Dieu est Roi au-dessus des Anges !

Il est Celui qui est qui était

Et qui vient, l’Alpha et l’Oméga

Sans pareil, le Tout puissant, Abba,

Père qui nous comble de bienfaits !

Oui que ce cri résonne dans l’air

Et nous libère de Lucifer !

Qu’il réveille les âmes endormies

Et joignent toutes les  voix amies

En un chant de louange sans pareil

Au Dieu trois fois saint qui émerveille !

 

Doux Père

Doux Père qu’il est bon de se savoir aimer

Par ton Cœur paternel d’où s’écoule l’amour

O merveille insondable, ô mystère adoré

Océan de charité brûlant nuit et jour

De recevoir de ses enfants si éloignés

L’amour en retour, adoration et louange !

Combien Tu es si peu aimé, adoré !

Reçoit mes larmes qui se mêlent au chant des anges

Et trempés dans le sang de l’Agneau immolé

Portés par les mains de Marie Immaculée,

Qu’elles te rendent gloire, louange et honneur !

Doux Père je te fais l’offrande de mon cœur !

 

Divin Cœur

Qui es-Tu Divin Cœur ?

Quel Abime d’Amour

Quelle intense chaleur

Brulure sans détour

Qui blesse en profondeur

Mon âme sans retour !

Mystère trinitaire,

Cœur trois fois transpercés

Abreuvant nos  déserts

Guérissant nos passés

Vivifiant nos âmes

Lavant tous nos péchés

Délivre-nous des flammes

De l’enfer déchainé

Qui veut tout engloutir

Dans la haine et le sang !

A l’aube de mourir

Rappelle tes enfants

Fait briller sur leurs fronts

La douceur infinie

De ton si grand pardon

O merveilleux Messie !

 

La foi assassinée

Où est-il ton Dieu, au milieu de tous les crimes,

Quand le mal triomphe et se rit de ta douleur ?

Où est-il ton Dieu, quand tu descends dans l'abîme,

Quand le désespoir avance et surgit la peur

D'un néant distordu par ta souffrance accrue ?

Où est-il ton Dieu, quand tu sombres dans l'enfer

D'une prison sans raison, d'une vie perdue

où ton cri demeure ta plus belle prière ?

Où est-il ton Dieu, quand le fracas de ton âme,

Assombrit l'univers de l'ombre de la mort ?

Seul le silence répond au terrible drame,

De ta foi assassinée dans ton triste corps!

Ton Dieu était là, quand la horde d'assassins

Déferlait comme un ouragan impétueux

Pour tuer en toi, le temple de l'Esprit Saint,

Cette espérance qui te gardait victorieux,

Malgré leurs coups de rage et les blessures de haine!

Ton Dieu était là te portant sur ses épaules

Ton corps appesanti par le poids de ta peine,

Devenu la croix que l'on caresse et frôle

De l'Amour qui guérit, la foi qu'on assassine!

Ton Dieu était là, silencieux pour écouter

Tes sombres délires qui comme des épines,

Perçaient son front royal et faisaient s'écouler

Son Sang qui venaient comme un baume te guérir!

Tu cherchais ton Dieu dans les étoiles lointaines,

Lui le tout proche qui ne cessait de souffrir

Pour te donner la Vie par Ses plaies souveraines!

 

Les lois inhumaines

Dans un monde aseptisé qui nie la souffrance,

Qui désire la mort de tous les handicapés

Dès le sein de leur maman, avant leur naissance,

Pour ne pas voir dans l'autre, sa fragilité!

A vouloir détruire ce qui nous rend humain,

Un coeur pour aimer les plus faibles d'entre nous,

Qui nous rappelle que l'Amour est le seul bien,

Qui peut rejoindre l'homme et le mettre debout!

Dans un monde où la vieillesse est si mal vécue,

Car elle perce la carapace de nos rêves

Montrant le futur dans sa réalité nue,

Lumière trop vive, qui ravive le glaive

De notre mortalité, qu'on voudrait nier!

Malheureux monde qui a perdu l'espérance

En détournant le regard des cieux étoilés

Pour élever sur l'autel leur humaine science,

Cauchemar d'immortalité sans avenir!

Ces marchands d'elixir, frelaté dans le sang

De tous les enfants innocents qu'on fait mourir,

Semeurs de morts, font monter le terrible encens,

De tous leurs crimes, vers l'abîme des idoles!

Quel est ce monde asexué et assassin,

Pris dans le tourbillon fou de leurs idées folles,

Qui nous entraine dans une ronde sans fin,

Et de morts en morts, dans une infernale danse!

Au coeur de ce monde, l'Amour pleure et gémit,

De nous voir insensés, aveugles et rebelles,

 Aux multiples appels à revenir vers Lui,

Niant et moquant la damnation éternelle!

Revenez enfants vers le Père très aimant,

Qui vous adresse dans le cri de Son Amour,

A quitter vos vêtements trempés dans le sang

De vos souillures et de vos ordures pour toujours!

 

Le rendez-vous

(A André Levet)

Comme un oiseau en cage épris de liberté,

Je rêve d'évasion au coeur de ma prison!

Comme un lion en cage, assoiffé et affamé,

J'enrage de rage, et je pleure d'émotion!

La vie s'enfuit si vite et la folie s'en vient

Lorsque l'horizon se réduit à des barreaux!

Comme un refrain sans fin, au matin qui revient,

Mon passé m'accuse mes péchés immoraux,

Et je pleure de douleur sur mon propre sort,

Ignorant le malheur des victimes croisées,

Comme si ma propre peine était une mort,

Et les vies gâchées de simples tôles froissées!

Sans espoir de voir, une lumière surgir,

Par un cri du coeur, dans cet amer desespoir,

Je m'écrie dans ma cellule avant de dormir :

"Je te donne rendez-vous Jésus, viens me voir!".

Et à l'heure dite, la rencontre a eu lieu!

A deux heures du matin, encore endormi,

J'ai reçu la visite si belle de Dieu!

Ma vie a changé, par cet échange inouï!