Mes poèmes
La paix
La paix ne passera pas sans toi
La paix ne viendra pas sans moi
La paix c'est Jésus Christ!
Dessine un sourire sur ton visage,
Tends la main sur ton passage,
La paix c'est Jésus Christ!
Regarde avec les yeux de l'amour,
Ne laisse personne sans secours,
Fais la paix dans ta vie!
Plonge dans les profondeurs du coeur,
Soigne les blessures de la peur,
Fais la paix dans ta vie!
Si tu sèmes sur ta route la joie,
Si tu aimes à chacun de tes pas,
Jésus est dans ta vie!
La nuit de Noël
Dans le froid de la nuit, glacée comme les coeurs,
Que de voix et de cris, indifférents aux pleurs!
Que monte vers le ciel, la prière muette
De cette âme éplorée que la mort inquiète.
Dans la ville en fête, tant de gens différents,
Les regards méprisants ou bien indifférents
Sont comme des glaives qui transpercent son coeur!
Qu'ils sont lointains les jours de paisible bonheur
Où son oeil enfantin s'extasiait de joie!
Comme ce souvenir réveille sa foi
En ce Dieu si petit qui vient à Noël
Dans une froide nuit. Le divin enfant
Lui apparaît entouré d'anges du ciel,
Et le prend dans ses bras comme un père aimant.
Qui se souviendra qu'au coeur de cette nuit,
ce pauvre mendiant a vu Dieu, son Ami!
L'Homme-Dieu
Sonde mon coeur, ô mon Roi!
Chasse tous tes ennemis!
Fais-moi grandir dans la foi!
Je veux te donner ma vie!
Tu es celui qui peut tout,
Le Tout-Puissant, l'Ineffable!
D'un regard, tu perçois tout!
Que de secrets misérables
Tapis en nos coeurs mauvais!
Mais loin de nous condamner,
Tu désires nous sauver,
Toi Vrai Homme, le Dieu vrai!
Entre en Carême
Entre en carême, entre dans la joie!
Car le Seigneur est tout près de toi!
Le chemin te semble difficile
Persévère et tout sera facile!
Il est la force dans la faiblesse,
La source vive de la Sagesse!
En Jésus-Christ tu peux te confier,
Il te conduit vers la vérité.
Ce chemin passe par le calvaire
Seul y parvient, l'homme de prière,
Celui en qui réside l'Esprit,
Qui fuit l'orgueil et la jalousie.
Entre en carême, entre dans l'amour
Jusqu'à Pâques dans quarante jours!
Ame, réveille-toi
Ame, réveille-toi de ton sommeil!
Reviens-vers celui qui est sans pareil,
Ton créateur et ton doux sauveur,
Qui a livré pour toi son divin Coeur!
Regarde autour de toi et vois combien
Ton Dieu t'aime et te comble de ses biens.
Il s'est livré lui-même par amour
Et renouvèle pour toi chaque jour,
Ce don immense dans l'Eucharistie!
Alors viens tel que tu es près de Lui,
Pour toi il s'est fait Homme et a souffert
Tant de peines en montant sur le calvaire!
Son Divin Coeur, tout embrasé du feu
De la charité, est si malheureux
De se voir si peu aimé de ton âme!
Alors, n'aie pas peur! En lui point de blâme!
Il est le Bon Berger, le Bon Pasteur,
La véritable source du bonheur!
Le massacre des innocents
Dans le ventre de sa mère, son petit cœur
Bat à l’unisson dans une même douleur.
L’angoisse monte dans l’âme de ce petit,
Cet être sans défense, doté d’un esprit,
D’une âme immortelle et infiniment aimé
De Dieu son Père, qui du néant l’a créé !
La mort s’approche du bébé tout doucement,
Par les mains du docteur qui agit froidement,
Oublieux du serment qu’il avait prononcé,
Au début de son engagement, de soigner !
Combien de ces bébés ne verront point le jour ?
Combien de morts par mensonge et manque d’amour !
Sans un cri, sans un mot la vie meurt dans le sang
C’est le massacre silencieux des innocents !
Jésus-Christ
Je Suis est Son Nom, unique et seul vrai Dieu,
Éternel Amour qui se donne sur la Croix!
Sans commencement et sans fin lui le grand Roi
Unit par Sa Vie la terre des hommes aux Cieux,
Souveraine patrie où nous irons un jour!
Comment ne pas mourir devant un tel amour,
Hier, aujourd'hui et demain Lui le Sauveur
Reste seul dans les tabernacles nuits et jours,
Implorants un peu d'amour de nos pauvres coeurs!
Si nous savions le don de l'Eucharistie,
Toujours nous irions y recevoir la Vie!
Prière du cœur
O Christ, Fils bien-aimé de Dieu, Toi le Messie
Permets-moi de Te servir, le jour et la nuit.
Gardes-moi loin du péché et fais-moi grandir
Dans Ton Amour! Permets-moi de Te chérir,
De Te bénir, de T'adorer, de Te louer!
Toi, mon seul amour, mon seul Dieu, ma vérité,
Fais Ta Volonté sur la terre comme au ciel!
Que règne dans nos cœurs Ton Amour Éternel!
O Christ, Mon Sauveur, que Ta Gloire resplendisse!
Fais-moi goûter à Tes ineffables délices!
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
Je Vous adore! Et avec Marie, je vous prie!
Dame courage
Dame courage s'avance sans s'arrêter
Défiant sur son passage les obstacles
Comme autant de forteresses endiablées
Qui s'évanouissent en fumée par miracle!
Dame courage s'avance vers l'inconnu
Ignorant sur son passage tous les dangers
Elle poursuit un dessein d'elle seule connu
Qui l'emmène sur la route d'éternité!
Qui parviendra à cheminer à ses côtés ?
Tous ceux qui découvrent son vrai nom, son visage!
Qui es-tu toi qui incarne tant de beauté ?
Tu es celle qui donne au monde le Roi sage
Celui qui était, qui est et qui viens : Jésus,
Qui a voulu venir jusqu'à nous par ton sein!
Tu es l'immaculée, la Reine des vertus,
Ne nous laisse pas mourir au bord du chemin!
Père de Miséricorde
La nuit froide descend sur notre humanité,
Celle d’un monde sans Dieu, où l’homme est roi !
Pantin tyrannique et cruel, sans foi ni loi,
Jouet des démons qui se jouent de ces athées !
Combien Seigneur est grande ta miséricorde,
Qui prend patience, et sans cesse nous appelle,
A reprendre la voie qui nous mène au ciel !
Cessez vos rebellions, cessez vos discordes,
Revenez à votre doux Père très aimant,
Qui par son Fils bien aimé vous a tout donné !
Que l’Esprit vous réveille de votre néant,
Et par des larmes de honte vous fassent aimer
Ce doux Père de miséricorde infinie
Qui vous désirent saints pour l’éternelle vie !
Le dernier espoir
Dans la nuit de nos désespoirs,
Dans le gris de nos sombres regards,
Quand la vie a perdu sa saveur
Et que le mal engourdit nos cœurs,
Quelle espérance avons-nous encore ?
Quand la douleur habite nos corps,
Quand seul l’écho répond à nos cris
Quand le mépris et les moqueries
Sont la réponse à notre agonie,
Qui nous arrachera à l’envie
De céder à la tentation ?
Qui déchirera l’illusion
Comme un voile blanc sur nos regards
Et nous fera connaitre l’espoir
D’un avenir où l’amour est roi ?
Jésus est son Nom, mort sur la croix
Pour nous donner sa vie éternelle !
Par ses plaies, il ouvre le Ciel
Et nous fait entrer dans la clarté
D’une vie qui jaillit, charité
Infinie de celui qui dit ;
« Je suis le chemin et la vie,
Celui qui vient à moi vivra,
De mon sein, l’eau vive jaillira » !
Vous les affamés, les assoiffés
Vous les exclus, les désespérés
Venez boire à la source d’amour
Pour vivre avec lui pour toujours !
Esprit Saint
Souffle divin souffle d’amour,
Vent qui vivifie, doux murmure,
Flamme qui danse tout autour,
Joie des cœurs seuls, brise très pure,
Parfum enivrant qui réveille
Les pauvres âmes endormies,
Feu qui sans bruler émerveille,
Qui arrache à la mort, la vie !
Que nos mots pauvres et lointains
N’arrivent pas à effleurer
Cet inconnu ami des saints
Mystère de la trinité !
Époux de la vierge très sainte,
Toi qui remplis tout l’univers
Qui partout laisse ton empreinte
Viens réchauffer nos hivers,
Viens combler les cœurs si froids !
Des enfers au goût de fiel
Qui empestent nos vies d’effroi
Arrachent nous jusqu’au ciel !
Que coule de ton sein l’eau vive
Qui ramène les égarés
Toutes ces âmes à la dérive,
Qui ont soif de ta charité !
Vendredi Saint
Sur le bois de la croix, suspendu par amour,
Te voici mon Seigneur et Mon Dieu la risée
De cette foule, qui vocifère alentour,
Oublieuse de tes bienfaits ! Tu es visé
Par les injures et les cris, tant de moqueries
Pour celui qui n’est que miséricorde et vie !
Qui comprendra l’abime de ce feu divin
Qui te consume et brule d’un amour puissant
Comme des milliards de soleils sans fin
Toi le Créateur, le Vivant versant ton Sang
Pour racheter ta créature abimée
Que le dégouttant péché sans cesse blesse !
O mon Rédempteur que de crimes de faiblesse,
De tous tes enfants qui ne savent pas aimer
Et qui préfèrent te faire mourir sur la croix.
En ce vendredi Saint je contemple mon Roi,
Qui donne sa vie pour m’arracher à la mort !
Qui est comme Dieu ?
Que retentit le cri de l’archange,
Dans tous l’univers pour rappeler
La vérité sans cesse oubliée
Que Dieu est Roi au-dessus des Anges !
Il est Celui qui est qui était
Et qui vient, l’Alpha et l’Oméga
Sans pareil, le Tout puissant, Abba,
Père qui nous comble de bienfaits !
Oui que ce cri résonne dans l’air
Et nous libère de Lucifer !
Qu’il réveille les âmes endormies
Et joignent toutes les voix amies
En un chant de louange sans pareil
Au Dieu trois fois saint qui émerveille !
Doux Père
Doux Père qu’il est bon de se savoir aimer
Par ton Cœur paternel d’où s’écoule l’amour
O merveille insondable, ô mystère adoré
Océan de charité brûlant nuit et jour
De recevoir de ses enfants si éloignés
L’amour en retour, adoration et louange !
Combien Tu es si peu aimé, adoré !
Reçoit mes larmes qui se mêlent au chant des anges
Et trempés dans le sang de l’Agneau immolé
Portés par les mains de Marie Immaculée,
Qu’elles te rendent gloire, louange et honneur !
Doux Père je te fais l’offrande de mon cœur !
Divin Cœur
Qui es-Tu Divin Cœur ?
Quel Abime d’Amour
Quelle intense chaleur
Brulure sans détour
Qui blesse en profondeur
Mon âme sans retour !
Mystère trinitaire,
Cœur trois fois transpercés
Abreuvant nos déserts
Guérissant nos passés
Vivifiant nos âmes
Lavant tous nos péchés
Délivre-nous des flammes
De l’enfer déchainé
Qui veut tout engloutir
Dans la haine et le sang !
A l’aube de mourir
Rappelle tes enfants
Fait briller sur leurs fronts
La douceur infinie
De ton si grand pardon
O merveilleux Messie !
La foi assassinée
Où est-il ton Dieu, au milieu de tous les crimes,
Quand le mal triomphe et se rit de ta douleur ?
Où est-il ton Dieu, quand tu descends dans l'abîme,
Quand le désespoir avance et surgit la peur
D'un néant distordu par ta souffrance accrue ?
Où est-il ton Dieu, quand tu sombres dans l'enfer
D'une prison sans raison, d'une vie perdue
où ton cri demeure ta plus belle prière ?
Où est-il ton Dieu, quand le fracas de ton âme,
Assombrit l'univers de l'ombre de la mort ?
Seul le silence répond au terrible drame,
De ta foi assassinée dans ton triste corps!
Ton Dieu était là, quand la horde d'assassins
Déferlait comme un ouragan impétueux
Pour tuer en toi, le temple de l'Esprit Saint,
Cette espérance qui te gardait victorieux,
Malgré leurs coups de rage et les blessures de haine!
Ton Dieu était là te portant sur ses épaules
Ton corps appesanti par le poids de ta peine,
Devenu la croix que l'on caresse et frôle
De l'Amour qui guérit, la foi qu'on assassine!
Ton Dieu était là, silencieux pour écouter
Tes sombres délires qui comme des épines,
Perçaient son front royal et faisaient s'écouler
Son Sang qui venaient comme un baume te guérir!
Tu cherchais ton Dieu dans les étoiles lointaines,
Lui le tout proche qui ne cessait de souffrir
Pour te donner la Vie par Ses plaies souveraines!
Les lois inhumaines
Dans un monde aseptisé qui nie la souffrance,
Qui désire la mort de tous les handicapés
Dès le sein de leur maman, avant leur naissance,
Pour ne pas voir dans l'autre, sa fragilité!
A vouloir détruire ce qui nous rend humain,
Un coeur pour aimer les plus faibles d'entre nous,
Qui nous rappelle que l'Amour est le seul bien,
Qui peut rejoindre l'homme et le mettre debout!
Dans un monde où la vieillesse est si mal vécue,
Car elle perce la carapace de nos rêves
Montrant le futur dans sa réalité nue,
Lumière trop vive, qui ravive le glaive
De notre mortalité, qu'on voudrait nier!
Malheureux monde qui a perdu l'espérance
En détournant le regard des cieux étoilés
Pour élever sur l'autel leur humaine science,
Cauchemar d'immortalité sans avenir!
Ces marchands d'elixir, frelaté dans le sang
De tous les enfants innocents qu'on fait mourir,
Semeurs de morts, font monter le terrible encens,
De tous leurs crimes, vers l'abîme des idoles!
Quel est ce monde asexué et assassin,
Pris dans le tourbillon fou de leurs idées folles,
Qui nous entraine dans une ronde sans fin,
Et de morts en morts, dans une infernale danse!
Au coeur de ce monde, l'Amour pleure et gémit,
De nous voir insensés, aveugles et rebelles,
Aux multiples appels à revenir vers Lui,
Niant et moquant la damnation éternelle!
Revenez enfants vers le Père très aimant,
Qui vous adresse dans le cri de Son Amour,
A quitter vos vêtements trempés dans le sang
De vos souillures et de vos ordures pour toujours!
Le rendez-vous
(A André Levet)
Comme un oiseau en cage épris de liberté,
Je rêve d'évasion au coeur de ma prison!
Comme un lion en cage, assoiffé et affamé,
J'enrage de rage, et je pleure d'émotion!
La vie s'enfuit si vite et la folie s'en vient
Lorsque l'horizon se réduit à des barreaux!
Comme un refrain sans fin, au matin qui revient,
Mon passé m'accuse mes péchés immoraux,
Et je pleure de douleur sur mon propre sort,
Ignorant le malheur des victimes croisées,
Comme si ma propre peine était une mort,
Et les vies gâchées de simples tôles froissées!
Sans espoir de voir, une lumière surgir,
Par un cri du coeur, dans cet amer desespoir,
Je m'écrie dans ma cellule avant de dormir :
"Je te donne rendez-vous Jésus, viens me voir!".
Et à l'heure dite, la rencontre a eu lieu!
A deux heures du matin, encore endormi,
J'ai reçu la visite si belle de Dieu!
Ma vie a changé, par cet échange inouï!