Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Blog catholique Les Témoins de la miséricorde divine

Mes poèmes 4

, 11:49am

Publié par Témoins de la miséricorde divine

Mon Seigneur et Mon Dieu

 

Devant le vide de l'existence,

Devant les cris dans le silence,

Devant le pain de la souffrance,

Devant la foule d'indifférence,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Devant le noir du désespoir,

Devant les crimes du pouvoir,

Devant autant de tours d'ivoire,

Devant les déserts sans espoir,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Devant la fureur de la guerre,

Devant les peuples en colère,

Devant les hordes de misère,

Devant la haine de l'enfer,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Devant le sang qui coule à flot,

Devant les fléaux et les maux,

Devant le mur des chars d'assaut,

Devant les faux dieux et héros,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Devant l'univers infini,

Devant le cycle de la vie,

Devant la folie de l'Hostie,

Devant le souffle de l'Esprit,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Devant la joie du nouveau-né,

Devant l'éclat d'un vrai baiser,

Devant la pure Vérité,

Devant le don d'éternité,

Tu es mon Seigneur et mon Dieu!

 

Noël

 

Si Noël retrouvait le sens de Ta naissance,

Si les hommes retrouvaient la route du don,

Si les coeurs s'ouvraient à l'amour et au pardon,

Alors l'univers retrouverait l'innocence.

 

Au-delà des décorations dans nos maisons,

Au-delà des mensonges qu'on dit aux enfants,

Au-delà des contes qu'on raconte en riant,

Tu es l'Emmanuel qui devient nourrisson!

 

Dans nos églises désertées par les fidèles,

Dans le vide de nos vies qui se rient de Dieu,

Dans ce désert intérieur qui nous fait horreur,

Tu es Celui qui nous réveille et nous appelle!

 

Malgré la froideur de tant de coeurs engourdis,

Malgré l'indifférence d'un monde inconscient,

Malgré l'absence d'amour et l'égo dément,

Tu descends dans le gouffre béant de nos vies!

 

Noël! s'écrient le choeur des Anges à l'unisson!

Noël ! chantent les âmes affamées d'amour!

Noël! crient les blessés qui espèrent en ce jour!

Tu es le nouveau-né de notre rédemption!

 

La splendeur de la Vérité

 

Ne laisse pas les songes devenir mensonges,

Ne laisse pas l'amour alentour se tarir,

Si la vérité est bafouée, elle te ronge,

Jusqu'à ressurgir puis disparaître et mourir.

 

Nier la vérité, c'est vivre dans l'enfer,

D'un monde imaginaire peuplé de démons,

Au coeur de l'hiver et dans un monde à l'envers,

Enfermé en soi, sans raison et déraison!

 

Le juge sans jugement se juge lui-même,

En enfantant le mal comme un bien pour autrui,

Devenu plus qu'un faussaire et un menteur suprême,

Voilà ta destinée si tristement choisie!

 

Il n'est jamais trop tard pour changer de regard,

Et passer le miroir à l'endroit du décor,

Reprendre et apprendre le pardon sur le tard,

Aimer nos sillons, nouvel essor vers l'aurore!...


Le baiser de Judas
 

Ô Judas, qu'as tu fais? Pourquoi M'as tu livré ?
N'as-tu pas senti l'amour que J'avais pour toi ?
Combien de fois J'ai désiré te libérer,
Des filets de Satan, tyran sans foi ni loi.

Mais tu as refusé, préférant les mirages,
De ce maître du mensonge et des illusions!
Tu t es laissé mener vers le sombre rivage,
Sans or ni trésor mais dans l'antre des démons!

Pauvre Judas, trompé par ton dieu fallacieux,
Tu n'as pas su reconnaitre en Moi ton vrai Dieu!
Tant de larmes de sang ont coulé de Mes yeux,
Pour te sauver en vain de ce despote odieux!

Même Mon divin Sang, versé en abondance,
N'a pu percer les parois de ton moi maudit!
Malgré Ma miséricorde et Ma bienveillance,
Ta fièvre de l'or t'as conduit à la folie!

Comment as-tu pu douter après M'avoir vu,
Pardonner à la pêcheresse aux sept démons?
Si tu avais un peu de foi même ténue,
Je l'aurai décuplé et vaincu le félon!

Tu aurais su par tes larmes de repentir,
Renaître à la Grâce, avec l'audace des saints!
La pénitence aurait achevé ton martyr,
Et tu aurais fleuri dans Mon jardin divin !

 

 

Le chant de l'exilé


Que vienne le temps de ton retour!
Que vienne le temps de ton amour!
Que nos coeurs ne cessent de t'aimer!
Que nos voix ne cessent de chanter,
La louange au Seigneur des Seigneurs,
L'hymne d'allégresse au Roi vainqueur!
Vient visiter nos lieux désolés,
Nos tombeaux noircis par nos péchés!
Viens étancher nos soifs de pardons!
Viens nous délivrer de nos prisons!
Viens nous rassasier de ton festin,
Ta parole est vie, Ton Sang est vin!
Viens nous libérer de tous ces poids,
Qui nous écrasent et qui nous noient!
Viens nous relever par ton Esprit!
Viens nous conduire dans la vraie Vie!
Que prenne fin cet exil lointain,
Dans cette vallée aux mille faims,
Débordante des larmes de sang,
Versées depuis le premier Adam!
Que ce cri devienne ma prière,
Et parvienne à transpercer l'enfer,
Pour parvenir jusqu'à ton autel,
Portés par les anges jusqu'au Ciel!
O mon Dieu que j ai tant offensé,
Pardonne le fou que j'ai été,
Ayant préféré les faux plaisirs,
A l'ascèse d'un vrai repentir!

 

Si tu savais

Si tu savais que Dieu t'as désiré,
Bien plus que la création tout entière,
Bien plus qu'un bébé couvé par sa mère,
D'un désir éternel, Il t'as aimé!

Si les circonstances de ta naissance,
T'ont mené à la haine au désespoir,
Sache que tu n'es pas le fruit du hasard,
ton existence n'est pas un non sens,

Mais la réponse de l'Amour divin,
Face au mal qui ne cesse de blesser!
Tu es le héraut et le messager,
De Celui qui est qui était, qui vient!

Si tu savais que toutes les étoiles,
Malgré tout leur éclat et leur beauté,
Ne sont que des pales reflets dorés,
Des pierres minérales qui dévoilent,

L'être unique et merveilleux que tu es!
Si tu pouvais découvrir les merveilles,
Préparées par amour par Dieu qui veille,
comme une mère sans cesse aux aguets,

De peur que ton pied ne heurte et se blesse!
Ce que tu prends pour une indiffeŕence,
D un Dieu oublieux de ton existence,
C est la discrétion d'un Père de tendresse,

Qui te laisse libre de le choisir!
Si tu savais combien tu es aimé,
Au prix du sang de Dieu pour toi versé,
Tu ne te noierais plus dans tes plaisirs

Au relents d'alcools, de faux paradis.
Tu n'irais plus chercher dans les mirages,
d'une réincarnation, d'un autre âge,
La vérité que tu n as qu'une vie!

Si seulement tu savais tout cela,
Sur de cette certitude intérieure,
Tu serais parvenu au vrai bonheur,
Ce rendez-vous promis dans l'au-delà!

 

 

Reine des cieux

O ma reine, combien tu es persécutée,
Dans chacun de tes enfants tu es pourchassé,
Au nom de ton fils, qu'ils croient défendre à tout prix,
Les voici devenus des outres de mépris,
Nouveaux pharisiens defendant chaque iota,
D'une lettre sans esprit par manque de foi,
Mots jetés comme des pierres pour lapider.
Ils ne savent pas ce qu'ils font, tant aveuglés,
Par la peur de se tromper en suivant la pierre
Sur laquelle est batie l'église millénaire!
O Sainte Mère, étincelante du soleil,
Toi créature sans égale sans pareille,
Qu'il est bon de contempler toutes tes vertus,
D'implorer ton aide sur nos chemins ardus,
D'égrener nos avés par ton intercession,
D'espérer ton soutien et ton intervention.
Tu es celle qui a dit oui, la nouvelle Eve,
Qui a porté au monde la nouvelle sève,
Participant par Ton fils à notre salut!
Tu es l'arche d'alliance ou ton Fils s'est complu,
Le secret de la création longtemps caché,
Par ta naissance enfin a été révélé!
Tu étais dans les pensées de la Trinité,
Comme le joyau que le monde allait porter,
Temple secret où réside le Saint des Saints,
Tabernacle nouveau au-dessus de l'ancien!

 


Curé d'Ars

Qu'il est beau de pouvoir contempler,
Cet homme difforme et vertueux,
Saint admirable et simple curé,
Qui attirait tant de gens curieux,
Qui repartaient touchés par la Grâce,
Après un passage au confessional,
En écoutant ce vieux curé d'Ars!
Quel mystère cet être peu banal!
Un rien repoussant et accueillant,
Ayant connu des vicissitudes,
Sa vie, un paradoxe vivant,
Si entouré dans sa solitude,
Déserteur et guerrier de la foi,
Qui étais-tu Jean-Marie Vianney ?
Tu n'avais rien d'un prince ni d'un roi,
Et pourtant tout le monde accourrait!
Tu voulais mener les âmes au ciel
Par la pénitence et la prière,
Tu étais pour beaucoup un modèle,
Un saint à imiter et un père,
Qui donnait tout sans compter la peine!
Comment as-tu pu toi l'ignorant
En latin et dans d'autres domaines,
Devenir un prètre confessant?
Tout est possible pour le Seigneur,
Qui peut élever ou rabaisser!
Tu es devenu d'Ars le pasteur,
Et le patron de tous les curés!